1. La prononciation
En basque, toutes les lettres se prononcent et il n'y a pas d'accent.
Cependant, certaines lettres ne se prononcent pas comme en français.
"e" se prononce "é" / "g" se prononce
comme dans "gateau"
"j" se prononce "ye" / "u" se prononce "ou".
"s" se prononce "ch" / "x" se prononce "ch"
/ "z" se prononce "s".
2 Démonstratifs singuliers
Hau : ce, cet, cette > ici
Hori : ce, cet, cette > là
Hura : ce, cet, cette > là-bas
Gizon : homme
Emazte : épouse
Emakume : femme
Neska : fille
Mutil : garçon
Ikasle : élève
Donc "cette fille" peut se dire "neska
hau", "neska hori" ou "neska hura" selon l'endroit
où elle se trouve.
3 L'article défini
Tout d'abord, il faut savoir qu'en basque, les noms, les adjectifs et
les verbes sont constitués d'un radical invariable sur lequel viennent
se greffer des suffixes et qu'il n'y a pas de genre.
Ainsi, pour dire "le ..." ou "la ...", il faut rajouter
le suffixe -a lorsque le nom ne se termine pas par a.
Sinon, on n'ajoute rien.
>la fille : neska
>le garçon : gizona
Pour dire "les ..." on ajoute le suffixe -(a)k.
>les garçons : gizonak
>les femmes : emakumeak
4 le verbe être (izan)
(ni) naiz : je suis
(zu) zara : tu es
(hura) da : il/elle est
(gu) gara : nous sommes
(zuek) zarete : vous êtes
(haiek) dira : ils/elles sont
Pour dire la forme négative, on ajoute "ez" devant le
verbe.
(!) Quand on conjuge izan, on doit ajouter l'article au nom.
Le verbe se place à la fin de la phrase lorsqu'elle est affirmative.
Le verbe se place après le groupe nominal dans la phrase négative.
> je suis un garçon : gizona naiz
>je ne suis pas un garçon : ez naiz gizona
nor? : qui?
zer? : quoi?
nun? : où?
>Qui est-ce? : nor da?
>Qu'est-ce que c'est? : zer da?
Bainan : mais
Orduan : alors
Eta : et
Beti : toujours
Hemen : ici
Nor da neska hori? : Qui est cette fille?
Neska hori ikaslea da bainan mutil hau ez da ikaslea. : Cette fille est
une élève mais ce garçon n'est pas un élève.
5 Les prépositions "dans",
"à", "en"
La manière d'exprimer ces prépositions (pour une référence
à un lieu) est la même. a) Pour les noms propres:
On ajoute -(e)n à la fin des noms de lieu.
>Bordale : Bordeaux donc Bordalen : à Bordeaux.
>Berlin devient donc Berlinen.
Pour les noms communs :
On ajoute -(a)n à la fin du radical du mot.
Mendi : montagne donc mendian : à la montagne ou dans la montagne.
Explications : Pour mieux comprendre le fonctionnement, il faut traduire
le mot basque "à l'envers".
Mendian = mendi + a + n
mendi : montagne
-a : la
-n : à
A l'envers, cela donne donc : à la montagne.
Pour le pluriel, on ajoute -etan.
>mendietan : dans les montagnes
6 la préposition "de"
L'expression de "de" pour parler d'un lieu n'est pas plus difficile.
On ajoute -(e)ko.
Unibertsitate : université donc l'université de Bordeaux
se dit Bordaleko unibertsitatea.
Alkia : chaise
Gela : classe
Donc "la chaise de la classe" : gelako alkia.
7 Les démonstratifs pluriels
Au singulier, nous avons vu hau, hori et hura. Voici maintenant leur déclinaison
au pluriel.
Hauek : ces
Horiek : ceux là
Haiek : ceux là (bas)
8 Les adjectifs
Tout d'abord, l'adjectif se place après le nom.
Tipi : petit
Handi : grand
>C'est un petit homme : gizon tipia da.
Comme vous l'avez remarqué, c'est l'adjectif
qui prend la marque de l'article.
(dans un suite de termes, c'est toujours le dernier
qui prend la marque de l'article).
>Gizon handi beltza : le grand homme noir.
Cependant, ce n'est pas toujours le cas.
Ex : si on veut dire "c'est un petit homme",
l'adjectif est attribut. On dit donc "gizon tipia da". (seul l'adjectif
prend la marque de l'article).
En revanche, si on veut dire "l'homme est petit", l'adjectif est
épithète. On dit donc "gizona tipia da. (à la
fois le nom et l'adjectif prennent la marque de l'article).
Il en va de même pour le pluriel.>Ce sont de grands hommes : gizon
handiak dira.>Les hommes sont grands : gizonak handiak dira.
9 Les jours
Egunak : les jours
Astelehena : lundi
Asteartea : mardi
Asteazkena : mercredi
Osteguna : jeudi
Ostirala : vendredi
Larunbata samedi
Igandea : dimanche
10 Les mois
Urtarrila : janvier
Otsaila : février
Martxoa : mars
Apirila : avril
Maiatza : mai
Ekaina : juin
Uztaila : juillet
Agorrila : août
Iraila : septembre
Urria : octobre
Azaroa : novembre
Abendua : décembre
(!) Pour dire en (nom du mois) il faut rajouter -n si le mois se termine
par 2 voyelles
Sinon, on enlève le a final et on ajoute -ean.
>Urrian : en octobre
>Otsailean : en février
11 Les nombres
1 : bat
2 : bi
3 : hiru
4 : lau
5 : bost
6 : sei
7 : zazpi
8 : zortzi
9 : bederatzi
10 : hamar
11 : hamaika
12 : hamabi
13 : hamahiru
14 : hamalau
15 : hamabost
16 : hamasei
17 : hamazazpi
18 : hemezortzi
19 : hemeretzi
20 : hogei
Ensuite, il faut savoir qu'en basque les nombres marchent par vingt.
En français, nous avons cela à partir de 60 : soixante quinze
= soixante plus quinze.
Pour être plus clair, en basque on ne dira pas trente mais vingt et
dix.
10 : hamar
20 : hogei
30 : hogei ta hamar (ta est la contraction parlée de eta)
40 : berrogei
50 : berrogei ta hamar
60 : hirurogei
70 : hirurogei ta hamar
80 : laurogei
90 : laurogai ta hamar
100 : ehun
200 : berrehun
300 : hirurehun
400 : laurehun
500 : bostehun
600 : seirehun
700 : zazpirehun
800 : zortzirehun
900 : bederatzirehun
1000 : mila
Donc 1998 se dit :
mila bederatzirehun ta laurogei ta hemezortzi
12 Date
Apprennons à dire "dimanche 13 décembre 1998"
L'ordre en basque sera : année / mois / jour dans le mois / jour
de la semaine.
Particularités :
Après l'année, on ajoute -ko
Après le mois on ajoute -ren ou ean (cf 2)
Après le jour du mois, on ajoute -(e)an
Après le jour de la semaine, on ajoute -(a)rekin
Dimanche 13 décembre 1998 se dit donc
1998-ko anbenduaren 13-an igandearekin.
Soit en le disant :
mila bederatzirehun ta laurogei ta hemezortziko abenduaren hamahiruan
igandearekin. (!)
13 Comment dire "avec"
Il faut ajouter -(a)rekin si le complement est singulier, -ekin si le
complement est pluriel.
>gizonarekin : avec l'homme
>gizonekin : avec les hommes
14 Comment dire "de"
Il faut ajouter -(a)ren . Attention : ceci ne s'utilise que pour des choses
vivantes comme une personne, un oiseau, un poisson ...
>gizonaren etxea : la maison qui appartient à l'homme, soit
: la maison de l'homme.
Dans les autres cas (choses inanimées) on
ajoutera -ko comme vu au cours 2.
15 Tenorea (l'heure)
Note : l'heure en basque fonctionne comme l'heure en anglais dans le sens
où elle marche par tranches de 12 heures.
Vocabulaire de base :
goiz : matin
goizeko : du matin
arratsalde : après-midi
arratsaldeko : de l'après-midi
gau : nuit
eguerdi : midi
gauerdi : minuit
Zer ordu da ? : quelle heure est-il ?
Pour répondre à cette question, nous
allons partir de la forme la plus complète pour finir à
la forme la plus simple (la forme parlée).
ordu bata da : il est 1 heure (seule forme possible)
Pour toutes les autres heures :
bi orduak dira > bi (ordu)ak dira > biak : il est deux heures.
Comme vous l'avez peut-être remarqué,
le verbe izan est conjugué à la troisième personne
du pluriel (dira). En effet, le système est identique à
celui de l'espagnol. Litteralement, on ne dit pas il est deux heures mais
ils sont deux heures.
hiruak : il est trois heures
laurden : quart
erdi : demi
>hiruak ta laurden : (il est) trois heures et
quart (ta est la contraction parlée de eta)
>biak ta erdi : (il est) deux heures et demi.
guti : moins
>bosteak laurden guti : cinq heures moins le quart.
Note : eguerdi et gauerdi ne peuvent s'utiliser
qu'en heures pile.
En basque, on ne dira pas midi moins le quart mais 12 heures moins le
quart.
ze orduan da ? : A quelle heure c'est ?
bietan (bi-etan) : à 2 heures
seiak ta laurdenetan : à 6 heures et quart
seiak laurden gutitan : à six heures moins le quart
16 Les pronoms personnels
Les pronoms personnels n'ont qu'une forme car le marque du pluriel se
fera sur le nom.
nire : mon, mes
zure : ton, tes
haren : son, ses
bere : son, ses -propre
>il faut faire en basque la différence entre j'ai vu son père
et il a vu son père.
Dans le premier cas, on utilisera haren, car ce
n'est pas mon propre père alors que dans le deuxième cas,
on utilisera bere car c'est de son propre père que l'on parle.
gure : notre, nos
zuen : votre, vos
haien : leur, leurs
beren : leur, leurs -propre
Autres pronoms interrogatifs
nola : comment (de quelle façon)
nolakoa : comment (de quelle manière)
noren : à qui
>nola da zure etxea? : comment est ta maison?
>noren da etxea? : à qui est la maison?
17 Les formules de politesse
egun on : bonjour
arrastalde on : bon après midi
gau on : bonne nuit
urte on : bonne année
en pays basque français : agur : salut (en arrivant) et adio :
salut (en partant)
en pays basque espagnol : kaixo : --------------- et agur : ------------------
nola zara? : comment ça va?
milesker, eskerrik asko: merci
deusetaz : de rien
otoi : s'il vous plait
barkatu! : pardon!
gero arte : à tout à l'heure
18 Gorputzeko zatiak (les parties du corps)
burua : la tête
belahirriak : les oreilles
begiak : les yeux
ileak : les cheveux
sudurra : le nez
ahora : la bouche
eskuak : les mains
ezker : gauche
eskuina : droite
zangoak : les jambes
oinak : les pieds
besoa : le bras
ukondoa : le coude
ukarai : le poignet
belaunak : les genoux
19 La famille
ama : mère
aita : père
aitamak : les parents
gurasoak : ---------
anaia : frère
arreba : soeur
ahizpa : soeur (d'une fille)
osaba, otto : oncle
izeba : tante
amatxi : grand-mère
aitatxi : grand-père
kusiak : les cousins
alaba : fille (parentée)
seme : fils
semetipi : petit-fils
alabatipi : petite-fille
20 Le partitif
Nous allons ici apprendre à dire le "de" dans "il
n'y a pas de ..."
Pour cela, il faut ajouter -(r)ik à la fin du mot
>ogi : pain
>ez da ogirik : il n'y a de pain
>ez da gizonik : il n'y a pas d'homme
Remarque : ceci ne fonctionne qu'avec les phrases négatives.
21 Ukan (avoir)
Ukan est le second auxilliaire utilé en basque. Il a deux conjugaisons
différentes selon que le complément d'objet est singulier
ou pluriel.
(nik)
(zuk)
(harek)
(guk)
(zuek)
(haiek) singulier
dut
duzu
du
dugu
duzue
dute pluriel
ditut
dituzu
ditu
ditugu
dituzue
dituzte
Note : comme l'utilisation de ukan se fait avec un
verbe transitif (qui a obligatoirement un complement d'objet direct (cod),
ce complement apparait toujours). Ainsi la traduction de dut ne sera pas
"j'ai" mais "je l'ai" et la traduction de "ditugu"
ne sera pas "nous avons" mais "nous les avons".
Sujets du verbe ukan
Si le sujet est un nom propre, on ajoute -(e)k à la fin
>Mirentxuk ; Clintonek
Si le sujet est un nom commun, alors on ajoute
-(a)k au singulier et -(e)k au pluriel.
>gizonak etxe bat du : l'homme a une maison
>gizonek hiru etxe dituzte : les hommes ont 3 maisons
Les articles démonstratifs
Les articles démonstratifs vus au cours 1 ont leur équivalent
avec le verbe ukan
hau > honek
hori > horrek
hu(r)a > harek
Pour les démonstratifs pluriel, il n'y a
pas de changement.
22 Euskal aditzak (les
verbes basques)
Les verbes en basque se divisent en 3 catégories. De plus il n'y
a pas vraiment d'infinitif : ce qui est traduit en français comme
un infinitif est en fait un participe passé en basque.
(A) Les verbes en -i
ikusi : voir (vu)
ibili : marcher (marché)
ikasi : apprendre
(B) Les verbes en -tu
mintzatu : parler
hartu : prendre
begiratu : regarder
(C) Les verbes en -n
eman : donner
erran : dire
ukan : avoir
izan : être
joan : aller
(D) Le reste
bete : remplir
erre : brûler, fumer
23 Le passé composé
C'est le temps le plus simple.
Il suffit de prendre le participe passé et l'auxilliaire, et c'est
ce dernier que l'on conjuguera.
> ikusi dut : je l'ai vu
> eman ditut : je les ai donnés
> ez dut ikusi : je ne l'ai pas vu
> gizonek etxe bat egin dute : les homme ont fait une maison
24 Le présent
Pour les verbes du groupe A, on enlève -tu ou -du et on ajoute
-tzen.
> hartzen dut : je le prends
Pour les verbes du groupe B se terminant par -i
on enlève ce i et on ajoute -ten.
> ikusten dut : je le vois
Pour les verbes du groupe B se terminant par -ri
on enlève -ri et on ajoute -tzen.
> etortzen da : je viens
Pour les verbes du groupe C on enlève le
-n et on ajoute -ten.
> erraten dut : je le dis
Pour les verbes du groupe D on ajoute simplement
-tzen.
> baso bat betetzen dut : je remplis un verre
25 Le futur
On ajoute -ko au participe passé sauf si celui-ci se termine par
-n dans quel cas on ajoute -go.
> etorriko dut : je viendrai
> gordeko dut : je le cacherai
26 Nominalisation
En basque, tous les verbes peuvent être nominalisés (ce qui
n'est pas le cas du français), c'est-à-dire qu'ils peuvent
devenir des noms.
Ceux qui ont leur participe passé en -n voient leur -n tomber et
être remplacé par -te.
> erran : dire > errate : acte, action de dire.
Ceux qui ont leur participe passé en -tu,
-du le voient transformé en -tze.
> hartu > hartze : acte de prendre.
Ceux qui ont leur participe passé en -i
le voient transformé en -te si le -i est précédé
d'un s-, d'un z- ou d'un tz- mais tranformé en -tze si le -i est
précédé d'une autre lettre telle que par exemple
rr- ou l-
> ikusi > ikuste : acte de voir
> idatzi > idatzte > idatze : acte d'écrire
mais
> ibili > ibiltze : acte de marcher
Pour les verbes du groupe D, on ajoute presque toujours -tze
> erre > erretze : acte de brûler
Très important :
Puisque tous les verbes basques peuvent à
tout moment devenir des noms, c'est-à-dire nominalisés,
ils se déclinent comme tous les autres noms (mendi, etxe,...)
Vous pouvez vous demander à quoi cela peut-il
bien servir. Eh bien, par exemple, pour dire "il est interdit de
fumer", on utilisera cette structure.
> erretzea debekatua da : l'acte de fumer est
interdit ( il est interdit de fumer)
27 Quelques verbes à connaître
Verbes du groupe A
ateratu : sortir galdu : perdre hartu : prendre mintzatu : parler
begiratu : regarder gordatu : cacher hunkitu : toucher zikindu : salir
bilatu : chercher handitu : grandir lagundu : aider
Verbes du groupe B
ahantzi : oublier erori : tomber idatzi : écrire irauli : retourner
bidali : envoyer erosi : vendre ideki : ouvrir itzuli : traduire
ebaki : couper etorri : venir igorri : envoyer jali : sortir
ebatsi : voler, dérober ezarri : mettre ikasi : apprendre jarraiki
: suivre
edeki : enlever hautsi : casser ikusi : voir jarri : s'asseoir
eduki : tenir hertsi : serrer, fermer irakatsi : enseigner jautsi : descendre
egosi : cuire hetsi : fermer irakurri : lire jeiki : se lever (du lit)
ekarri : porter ibili : marcher irakutsi : montrer utzi : laisser
Verbes du groupe C
berregin : refaire eman : donner hauteman : remarquer jakin : savoir
desegin : défaire entzun : entendre igan : montrer jan : manger
edan : boire erantzun : répondre iragan : traverser jasan : endurer,
supporter
egin : faire erran : dire iraun : durer joan : aller
egon : être, se trouver hatxeman : attraper izan : être ukan
: avoir
Verbes du groupe D
ase : rassasier erre : brûler hil : mourir, tuer jaio : naître
bete : remplir gorde : cacher ito : noyer jo : frapper
28 Kortesia (formules
de politesse 2)
Arratsalde on : bonne après-midi
gau on : bonne nuit
gero arte : à tout-à-l'heure
badoa? : ça va?
otoi : s'il vous plait
deusetaz : de rien
gogotik : volontiers
zorionak : bonnes fêtes
dagizula on : bon appétit
xantza on : bonne chance
osasuna! : santé!
doluminak : condoléances
damu dut : je suis désolé
ahantzi dut : j'ai oublié
gose naiz : j'ai faim
egarri naiz : j'ai soif
hoztua naiz : j'ai froid
berotua naiz : j'ai chaud
nekatua naiz : je suis fatigué
presatua naiz : je suis pressé
banoa : je m'en vais
29 Direction et provenance
Pour indiquer la direction, on ajoute -(a)ra après le nom
> etxera joaten naiz : je vais à la maison
Pour iniquer la provenance, on ajoute -(a)tik
> etxetik etortzen da : il vient de la maison
Ainsi, pour dire "de Bayonne à Anglet"
on dira en basque : Baionatik Angelura
30 Galdeak : les questions
nor : qui
zer : quoi
nun : où
noiz : quand
nora : comment
zenbat : combien
zergatik : pouquoi (raison)
zertarako : pourquoi (but)
31 Formes périphrastiques et synthétiques
Dans les cours précédents, nous avons appris a conjuger les
verbes en utilisant un auxiliaire.
Cette forme de conjugaison s'appelle forme périphrastique.
Cependant, un majorité de verbes admettent un équivalent sous
forme d'un seul mot, ce sont les formes synthétiques.
De plus d'autres verbes ne se conjuguent que sous la forme synthétique.
Exemples d'équivalences :
"etortzen naiz "(je marche) peut aussi
se dire "nator".
"joaten da" (il y va) peut aussi se dire "doa".
L'utilisation de ces formes facilite la conversation
32 Quelques exemples de formes synthétiques
couramment utilisées.
IZAN (être) ETORRI (venir) JOAN (aller) UKAN (avoir)
naiz
zara
da
gara
zarete
dira nator
zatoz
dator
gatoz
zatozte
datoz noa
zoaz
doa
goaz
zoazte
doaz dut
duzu
du
dugu
duzue
dute
IBILI (marcher) EKARRI (porter) JAKIN (savoir) EDUKI (tenir)
nabil
zabiltza
dabil
gabiltza
zabiltzate
dabiltza dakart
dakarzu
dakar
dakargu
dakarzue
dakarte dakit
dakizu
daki
dakigu
dakizue
badakite daukat
daukazu
dauka
daukagu
daukazue
daukate
Les verbes ci-dessus ne sont conjugués qu'au
présent et à la forme avec C.O.D. singulier.
Je mentionne le forme synthétique uniquement
pour que vous ne soyez pas surpris si vous la rencontrez.
Je ne vous demande pas de les apprendre par coeur
(du moins pas pour le moment) car sinon vous allez tout vous mélanger.
Sachez simplement reconnaître cette forme de conjugaison.
33 Les deux verbes "être"
Comme en espagnol, il y a deux verbes "être" en basque,
izan et egon.
Nous avons déja vu izan et nous allons voir ici egon et les circonstances
selon lesquelles on emploie l'un ou l'autre.
Le système fonctionne exactement comme avec ser et estar en espagnol.
On emploie izan pour un état fondammental comme dans "je suis
français" (fransesa naiz) ou dans "il est grand" (handia
da). On emploie egon pour la localisation spaciale ou un état passger
: "je suis dans la maison".
EGON
nago
zaude
da
gaude
zaudete
daute
34 La destination
Comme en français, on peut exprimer la différence
entre parler et parler à quelqu'un.
On ajoute en français la préposition "à"
alors qu'en basque, c'est l'auxiliaire qui change.
Pour l'instant, nous n'allons voir que la manière
de le dire à la troisième personne du singulier, comme dans
"il lui répond" ou "il le donne à Mikel".
L'auxiliaire conjugé "du" se transforme en "dio"
> erantzuten du : il répond / erantzuten dio : il lui répond.
Lorsque l'on connait la personne qui "subit"
l'action et qu'on veut la mentionner, on ajoute à la fin de son
nom (commun ou propre) la postposition (r)i :
> il le donne à Mikel devient alors en basque " ematen
dio Mikeli"
>il le donne à la femme : "ematen dio emakumeari

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